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Basket-ball : Une française à l’heure américaine

Un peu de basket aujourd’hui, un article issu du journal l’Alsace sur Allison Vernerey qui décrit son expérience américaine et ses projets futurs. Ci-dessous, retrouvez l’article en intégralité. La jeune sportive raconte son année et son avenir aux Etats-Unis.

La jeune Alsacienne a trouvé son rythme de croisière de l’autre côté de l’Atlantique, où elle mène de front cursus universitaire et carrière sportive avec un bonheur égal. Sur les bancs de Duke, dans les rangs des Blue Devils, elle profite pleinement d’une expérience unique.

Partie il y a deux ans à Duke, l’une des universités américaines les plus prestigieuses, Allison Vernerey a visiblement pris goût à sa nouvelle vie. À tel point qu’elle va rester en Caroline du Nord durant tout l’été : elle a trouvé un stage de plusieurs semaines au sein du service marketing du Duke Cancer Institute, où elle travaillera sur la mise en place d’un projet destiné à collecter des fonds, et en profitera par ailleurs pour suivre quelques heures de cours supplémentaires afin de compléter un cursus universitaire déjà bien rempli.

La jeune étudiante de 20 ans, qui prépare un Bachelor en sciences économiques ainsi qu’un certificat en marketing et management, vit « une expérience unique » dont elle a bien l’intention de profiter pleinement. À tous les niveaux, même si la fille de Jacques Vernerey (ndlr : directeur des sports de la Ville de Mulhouse) reconnaît donner la priorité à ses études. Sans pour autant négliger sa carrière sportive, elle dont l’équipe a une nouvelle fois réalisé une saison « remarquable » tout en chutant, comme l’an dernier, aux portes du Final Four après une défaite face à UConn (University of Connecticut). « C’est toujours décevant, mais à ce stade de la compétition, tout se joue sur des petits riens… Tout est magnifique et puis soudain, tout s’arrête et tout devient horrible », résume l’intérieure d’1,93m (35 matches, onze fois dans le cinq de base, 6 points à 47,6 % de réussite et 4,1 rebonds pour un temps de jeu moyen de 18,6 minutes).

« Mais nous avons remporté l’ACC (Atlantic Coast Conference) , nous étions en tête du classement à l’issue de la saison régulière et nous avons remporté le tournoi de fin de saison, l’ACC Tournament », précise encore la jeune femme, qui n’a eu aucun mal à trouver ses marques et à suivre le rythme. « Les matches se succèdent en général à une cadence très élevée, mais je m’y attendais et j’y suis désormais habituée même si, prise dans le tourbillon, j’ai parfois un peu perdu le fil ! »

« Je suis aussi plus à l’aise en anglais, ce qui facilite bien les choses. Avant, je ne parlais pas beaucoup. Aujourd’hui, je m’exprime davantage, et j’ai plus de responsabilités », précise celle qui portera encore les couleurs des Blue Devils de Duke les deux prochaines saisons.

Cette année, Allison Vernerey a eu droit à un petit peu plus de temps libre que prévu, puisqu’elle s’est blessée, en début d’année, à la main gauche. « En février, je me suis fait mal à l’entraînement, mais j’ai continué à jouer malgré la douleur. Du coup, ça a un peu été la surprise, en fin de saison, quand j’ai compris qu’il fallait que je me fasse opérer, à la mi-avril… Tout s’est heureusement bien passé, et je reprendrai les séances de travail cet été. »

Été studieux, donc, pour la vice-championne d’Europe U18 2009, revenue en Alsace au courant des mois de mai et juin, histoire de revoir sa famille et ses amis. « C’est toujours un peu dur de s’éloigner de ses proches, mais on s’y habitue et on essaye de faire au mieux pour se voir aussi souvent que possible. J’étais déjà rentrée à la maison pour Noël, ensuite, mon père et ma petite sœur de 11 ans, Chloé, sont venus me voir en février… J’aime bien revenir à Mulhouse, j’y ai pas mal de souvenirs, de bons souvenirs, et j’y revois toujours un tas de gens, parce que j’y ai gardé beaucoup de contacts à droite et à gauche. »

Pas d’équipe de France dans l’immédiat

Allison Vernerey, qui a fait le bonheur des équipes de France jeunes, a pris « un peu de recul », selon ses propres termes, par rapport aux Bleues, qu’elle n’est a priori pas prête de retrouver de sitôt. Déjà absente des championnats d’Europe U20 2010, en raison d’une déchirure musculaire du mollet droit, celle qui fut vice-championne d’Europe U18 il y a deux ans ne devrait pas porter le maillot tricolore avant un bon moment, si toutefois elle le reporte un jour. « Je veux profiter au maximum de ce que je suis en train de vivre aux États-Unis », précise la jeune femme, décidée à continuer de donner la priorité à ses études.

Edit du 18/12/2020

Je préfère m’en tenir à ce que j’ai toujours fait jusqu’à présent, orienter mes choix sportifs en fonction de mon parcours scolaire et universitaire, et non l’inverse.​

Allison Vernerey. Duke University

SOURCES

🌐 source : Journal L’Alsace – Allison Vernerey, la plus Américaine des Françaises
📸 photo by : Duke Blue Devils

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