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Constat sur le Tennis Universitaire en France et aux USA

Après lunnouveau succès des américains sur l’équipe de France à la récente master’U BNP Paribas, nous vous relayons une interview de Patrice Hagelauer et d’Alain Solvès qui a eu lieu pendant le tournoi. Ces deux cadres de la FFT reconnaissent la difficulté en France d’opter pour un double projet même si les choses s’améliorent pour les meilleurs joueurs au travers des CNUT mais réservés encore une fois à une certaine élite.

Patrice Hagelauer, votre présence ici à Rouen, prouve que la Fédération s’intéresse de près au tennis universitaire…

P. H. : Ce n’est pas nouveau. On a toujours soutenu le tennis universitaire à travers les tennis études ou la création des C.N.U.T (Rouen, Grenoble, Bordeaux). Nous avons la volonté d’une continuité pour ceux qui s’orientent vers le double projet. Certains s’orientent tout de suite vers une carrière professionnelle. D’autres préfèrent prendre plus de temps et se consacrer d’abord à leurs études avant de se lancer sur le circuit pro. Une épreuve comme le Master’U les motive énormément.

Alain Solvès, le tennis U, c’est votre coup de cœur ?

A. S. : Oui, c’est important de montrer que le double projet, ce n’est pas que des mots mais aussi des actions à l’image du Master’ U. C’est important que les parents qui nous confient leurs enfants sachent que nous prenons en charge à la fois le tennis et les études. Notre présence est normale et logique dans les deux domaines.

Y a-t-il une passerelle possible entre l’équipe de France U et l’équipe de France de Coupe Davis ?

P. H. : Oui c’est possible. A l’exemple de Stéphane Simian ou de Jean-Philippe Fleurian qui jadis sont passés par le tennis universitaire aux Etats Unis avant de rentrer dans les 50 meilleurs joueurs du monde. Ces joueurs là sont souvent plus frais, ont souvent plus faim et semblent souvent plus matures.

A. S.: Avec l’arrivée de plus en plus tardive des joueurs ou des joueuses sur le circuit, je pense que les passerelles vont être encore plus facilitées que par le passé notamment, grâce à l’aménagement des horaires dans le sport scolaire et universitaire.

Le Master’U semble être une chasse-gardée entre la France et les Etats-Unis…

P. H.: On est encore loin des infrastructures du championnat universitaire américain. Mais on a la chance de posséder une base de très bons joueurs et une très forte équipe de France. Je pense notamment à Nathalie Piquion qui devrait rapidement revenir dans les 200 premières mondiales. Même si c’est difficile de concilier études et vie sur les tournois Futures ou Challengers pour continuer à exister. Il y a encore pas mal de progrès à faire en liaison avec les universités françaises.

SOURCES

🌐 source : Article FFT

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